"CELLES QUI NE SONT PAS LÀ.
LEURS HISTOIRES.
LEURS JOIES ET LEURS TRISTESSES.
LEURS DOULEURS ET LEURS RAGES..."
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"CELLES QUI NE SONT PAS LÀ.
LEURS HISTOIRES.
LEURS JOIES ET LEURS TRISTESSES.
LEURS DOULEURS ET LEURS RAGES..."
Il y a 25 ans, feu le sous-commandant Marcos écrivait à l’Europe et au Comité de Solidarité avec les Peuples du Chiapas en Lutte pour rendre public la "Première Déclaration de la Realidad" et proposer la "Première Rencontre Intercontinentale pour l’Humanité et contre le Néolibéralisme"...
"Alors qu’Alice découvre que pour atteindre la Reine Rouge, elle doit faire marche arrière, nous devons nous tourner vers le passé afin d’aller de l’avant et d’être meilleurs. Dans le passé, nous pouvons trouver des moyens d’aller vers l’avenir. Et nous, vous, n’avons pas de plus grandes aspirations que l’avenir. C’est pourquoi le passé est important."
"(...) Inviter les personnes qui partagent les mêmes préoccupations et des luttes similaires, toutes les personnes honnêtes et tous les en-bas qui se rebellent et résistent dans les nombreux recoins du monde, à rejoindre, à contribuer, à soutenir et à participer à ces rencontres et activités ; et à signer et à s’approprier cette déclaration POUR LA VIE."
"Vous ne savez pas bien pourquoi, mais vous marchez et une petite fille vous tient par la main. Vous êtes sur le point de lui demander vers où vous vous dirigez, quand vous passez devant une grande taverne. Une enseigne lumineuse, grande comme une devanture de ciné, déclare : « L’HISTOIRE EN LETTRES MAJUSCULES. Cantina-bar », et plus bas « Interdit aux femmes, enfants, indigènes, chômeurs, autres genres, personnes âgées, migrant.es et autres choses jetables » (...)"
« Nous supportons la tempête avec ce que nous savons, mais nous préparons déjà ce qui suit. Et nous le préparons dès maintenant. Pour ça il faut porter la parole loin. Peu importe si celui qui la dit ne va plus être là, ce qui importe c’est que la graine parvienne à la bonne terre et qu’elle se développe là où il y en a déjà d’autres. C’est-à-dire apporter un soutien. C’est là notre mission : être graine qui cherche d’autres graines »
"Viendra le jour où la mort revêtira ses habits les plus cruels. Accompagnée dans ses pas par les rouages et les grincements de la machine qui rend malades les chemins, elle mentira en disant qu’elle apporte la prospérité alors qu’elle sème la destruction..."
"Bien sûr, vous vous sentez aussi dans l’obligation de déclarer que Macron est un imbécile. Mais, détournant le regard de ce rapide coup d’œil vers le sommet, vous vous remettez à regarder les occupations, les campements et les marches des migrants. Vous vous demandez combien ils sont. Cela vous paraît beaucoup, peu, trop ou pas assez. On est passé de l’identité religieuse à la quantité. Et donc vous vous demandez ce qu’ils veulent, pour quoi ils se battent ? Et là, vous décidez si vous vous servez des médias et des réseaux sociaux pour le savoir… ou si vous les écoutez."
"L’année 2021 sera celle des 20 ans de la Marche de la couleur de la Terre, que nous avons réalisée, aux côtés des peuples frères du Congrès national indigène, afin de réclamer une place dans cette nation qui s’écroule aujourd’hui. Vingt ans après, nous naviguerons et nous cheminerons pour dire à la planète que, dans le monde que nous percevons dans notre cœur collectif, il y a de la place pour toutes, tous, touTes. Tout simplement parce que ce monde n’est possible que si toutes, tous, touTes, nous luttons pour le mettre debout...."
"CONSIDÉRANT LA MENACE RÉELLE, PROUVÉE SCIENTIFIQUEMENT, POUR LA VIE HUMAINE QUE REPRÉSENTE LA CONTAGION DU COVID-19, AUSSI CONNU SOUS LE NOM DE « CORONAVIRUS » ;
CONSIDÉRANT L’IRRESPONSABILITÉ FRIVOLE ET LE MANQUE DE SÉRIEUX DES MAUVAIS GOUVERNEMENTS ET DE LA CLASSE POLITIQUE DANS SA TOTALITÉ QUI UTILISENT UN PROBLÈME HUMANITAIRE POUR S’ATTAQUER MUTUELLEMENT, AU LIEU DE PRENDRE LES MESURES NÉCESSAIRES POUR AFFRONTER CE DANGER..."
"Nous sommes mûres pour qu’on nous tue, qu’on nous fasse disparaître et qu’on nous viole, mais nous ne le sommes pas pour penser, analyser et décider. Ils sont vraiment dégoûtants... et elles aussi, parce qu’il y a même des femmes pour les applaudir.
Ce qu’ils disent, c’est qu’il faut demander la permission pour tout au mauvais gouvernement ou au patron, même pour survivre, parce que la chose est tellement pourrie, compañera et sœur, que les femmes au Mexique et dans le monde sont en train de survivre. C’est-à-dire qu’elles vivent dans la peur, et ça, ce n’est pas vivre, c’est tout juste ne pas mourir..."
1996 - 2024 Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte
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