Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte

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Catalogue Promedios France

Actualisation septembre 2010

jeudi 3 juin 2010

Catalogue Promedios France

Les grands médias ne font le portrait de la dure situation du Mexique que depuis un point de vue extérieur. Leurs reportages font parfois échos des besoins politiques
de l’élite dirigeante, mais ne présentent pas de façon pertinente la vie des oubliés, ceux privés de pouvoir politique. Il en résulte un racisme quotidien et une
société inégalitaire où les indigènes subissent brutalement la loi et son absence, démunis de moyens financiers, sans démocratie ni justice, ni respect pour leur culture et leur histoire. Les communautés indigènes du Mexique luttent pour briser un cycle de pauvreté et d’injustice, pour obtenir des conditions de vie plus dignes.

Dans leur bataille pour la justice et la démocratie les indigènes portent un grand intérêt à leur capacité de
communiquer leur vision du monde. L’information fournit la toile de fond pour un changement politique, social
et économique. L’information est un pouvoir. La redistribution du pouvoir est centrale pour obtenir une société juste et démocratique. Le Projet
Médias (PROMEDIOS) nourrit des
processus qui, à travers la vidéo et
l’informatique, renforcent les indigènes
dans la création de leurs propres
médias populaires. Ces outils
peuvent êtres utilisés pour renforcer
la tolérance et la compréhension en
abattant les barrières sociales, culturelles
et idéologiques. Le pouvoir des
médias populaires tient dans sa capacité
à démontrer de réels problèmes
et solutions rencontrées et racontées
par les communautés indigènes. Les
violations des droits de l’homme et la
destruction de l’environnement sont
maintenant répertoriés par les communautés
elles-mêmes, brisant ainsi
la dépendance aux grands médias
pour raconter leur histoire.

Les jeunes indigènes manquent d’opportunités
éducatives, mais regorgent
d’un puissant désir d’apprendre. En
maîtrisant les outils vidéo et informatiques,
ces jeunes se construisent et
construisent l’avenir de leurs communautés.
En démystifiant la technologie,
ils prennent confiance et
ouvrent des horizons perceptibles.
Les vidéos ont un rôle d’éducation et
de communication. Chaque production
est une opportunité d’apprentissage
pour les promoteurs, et ces
vidéos démontrent que les communautés
associées ont atteint une partie
de leur but. Promedios travaille
avec les promoteurs pour créer une
infrastructure permettant au projet
de perdurer avec une équipe recrutée
dans les communautés et atteindre
une autonomie complète. En France,
nous relayons ce travail par la distribution
et la diffusion en étroite collaboration
avec l’association mexicaine
Promedios et dans le respect des décisions
prises par les communautés.

UNE DISTRIBUTION QUI EST UN ÉCHANGE

Les communautés adaptent l’outil
vidéo à leurs nécessités. Il est utile
pour témoigner des répressions,
des abus et de la destruction de
l’environnement, pour montrer les
efforts, les luttes, les fêtes, et rendre
de l’intérieur les phases de la
résistance zapatiste. Leurs images
parlent des relations avec la nature,
de leur médecine, des forces cosmiques
qui nous entourent. Elles donnent
à voir un peu de leur histoire,
de leurs musiques, de leurs langues,
nous font partager leur regard, leurs
idées, leur vision, leur pensée, vivre
un moment de leur réalité.

Ils ont réalisé 25 films, maintenant
sous-titrés en français. Leur diffusion
permet d’acheter cassettes et
caméras. Une distribution qui est
un échange avec des projets politiques
complémentaires et un apport
financier dans la construction de
leur autonomie.

PRODUCTIONS AUDIOVISUALES DE LOS CARACOLES

Depuis 2003, et la création des Caracoles et des Juntas de buen gobierno, les Caracoles qui ont la propriété et la responsabilité des films produits avec le soutient de PROMEDIOS. Des « promoteurs » de vidéo sont nommés afin de se former aux techniques puis de former à leur tour d’autres personnes issues des communautés.
Comme pour tous les autres aspects de la vie, il n’y a plus de gestion faite par une ONG ou par une association amie mais directement par les premiers concernés (titulaires, donc, du copyright ou plutôt du « copyleft »). Actuellement les documentaires proviennent de quatre des cinq Caracoles.

Compilation 3

Cette compilation met en exergue deux formes de luttes culturelles. « Le guérisseur » provient de l’initiative de deux familles tzotzils pour préserver leur identité spirituelle. Quant au « Chant de la terre », il a été réalisé à l’initiative des autorités autonomes afin de revaloriser la musique traditionnelle. Quant au dernier, il revient sur les premiers ateliers vidéo des communautés.

LE GUÉRISSEUR
37 min. - langue originale : tzotzil.
Caracol II, Mexique, 1999.

Quand Jacinto tombe malade, ses parents font appel à un guérisseur local pour le soigner. Portant un regard intime sur les pratiques traditionnelles mayas de guérison, Le Guérisseur montre que les valeurs indigènes quant aux aspects physiques, spirituels et psychologiques de la maladie et de la guérison sont souvent en opposition complète avec les techniques médicinales occidentales. Le Guérisseur est le premier drame de fiction produit par des communautés indigènes Chiapanèque. Les acteurs sont de Magdalena, une communauté des Altos.

CHANT DE LA TERRE
Musique traditionnelle des Hautes Terres du Chiapas.
16 min. 40 s. - Langue originale : tzotzil.
Production : Municipio Autónomo San Andrés Sakamch’en, Caracol II. Mexique, 2002.

Parmi les multiples pratiques culturelles des peuples autochtones du
Chiapas, la musique est une tradition à la fois vivante et menacée.
Réalisé par un jeune vidéaste des Hautes Terres du Chiapas, ce film
donne une aspect concret à une partie des revendications populaires :
le droit à conserver une culture spécifique. Le regard du réalisateur questionne les origines, l’inspiration des musiciens et l’idée qu’ils se font de l’avenir
de leur musique.

ATELIERS VIDÉO
17 min. - langue originale : espagnol.
Caracol IV, 1998.

Cette vidéo montre les premiers travaux du Chiapas Media Project. Dans celle-ci, interviennent des membres des communautés sur les effets de la militarisation au Chiapas et sur l’intérêt porté sur les technologies vidéo qui sera utilisée par les communautés pour enregistrer des violations des droits de l’homme, des événements culturels et religieux, des coopératives et le travail de femme.

Compilation 4

Les années 1999 et 2000 ont vu une croissance importante du rôle de la vidéo comme outil de construction de l’autonomie. Ces trois films marquent le début de cette étape, ils ont étés produits en accord avec les autorités suivant les plans de développement communautaires.

LA TERRE SACRÉE
18 min. 30 s. - Langues originales : tzeltal & espagnol.
Municipio autónomo « 17 de Noviembre », Caracol IV.
Mexique, 2000.

Ce film propose un récit original de l’exploitation des terres et de ses habitants originels par les grands propriétaires du Chiapas. Il donne à voir comment les peuples mayas se sont organisés contre cette oppression depuis des siècles mais aussi leurs luttes pour récupérer leurs droits et les terres qui leur ont été violemment arrachés.

ÉDUCATION EN RÉSISTANCE
21 min. - Langues originales : tzeltal & espagnol.
Municipio autónomo « Francisco Gómez », Caracol III. Mexique, 2000.

Dans leurs efforts pour résister et organiser l’autonomie de leurs communautés, les zapatistes mettront en place une éducation où se pratiquent les langues indiennes, où l’on cherche à respecter l’individu tout en lui expliquant son lien avec la communauté
et ses traditions. Les témoignages d’enseignant(e)s, de personnes n’ayant pas été à l’école ou y ayant été maltraitées renforcent le constat d’inadaptation voire d’inexistence de programme gouvernemental d’éducation en pays indien. Une critique de fond est valorisée par des pratiques visibles malgré les moyens limités et l’incertitude liée au conflit au Chiapas.

FEMMES UNIES
“Mujeres unidas”
15 min. Caracol IV. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 1999.

« Maintenant, les femmes, on travaille ensemble, ça fait un moment qu’on a commencé à le faire, depuis le début de la lutte. On a commencé à nous organiser en collectif. Une des femmes a commencé à nous organiser, ensemble on a formé un groupe. C’est comme ça
qu’on voit la lutte, et maintenant on est bien contentes et tranquilles. C’est comme ça que le travail avance. »

Compilation 5

Le développement agricole est la colonne vertébrale du développement communautaire et de l’autonomie. Ces films montrent les efforts des communautés pour améliorer leurs méthodes de production. Ils montrent aussi deux façons distinctes de générer le bien-être : l’une dans la recherche de meilleurs marchés, l’autre dans l’autosubsistance.

LE POTAGER DE ZAPATA
18 min. 30 s. - Langues originales : espagnol & tzeltal.
Municipio autónomo « San Manuel ». Mexique, 2002.

Filmé par des vidéastes indigènes de la communauté autonome Emiliano
Zapata, ce documentaire nous permet de mieux comprendre certains des projets communautaires des zapatistes. Un potager collectif rassemble les habitants de ce village comme un acte visible de résistance aux logiques de développement rural imposées par la « globalisation » de l’économie. « Nous ne voulons pas que les choses redeviennent
comme avant. Maintenant nous avons notre terre où travailler et avec elle nous pourrons nous nourrir et nourrir nos enfants. »

MUT VITZ, L’EFFORT INDIGÈNE COOPÉRATIF
27 min. - Langues originales : tzotzil & espagnol.
Municipio autónomo « San Juan de la Libertad », Caracol II. Mexique, 2000.

Documentaire présentant la culture biologique du café par certaines
communautés zapatistes au Chiapas. À travers le regard des producteurs de ce café, nous découvrons les pratiques culturales communautaires mais aussi les efforts réalisés pour étendre les
zones de commercialisation. Ce film nous permet d’apprécier les premiers résultats de cette jeune et modeste coopérative qui a privilégié les valeurs du commerce équitable : cultiver le
café suivant des méthodes écologiques et le récolter dans la dignité.

Compilation 6

La guerre de basse intensité se manifeste sous différentes formes bien qu’il y en ait une constante : la vie collective et le lien social sont continuellement agressés. Dans cette compilation, nous voyons différentes manifestations de la même stratégie.

LA GUERRE DE LA PEUR : LES PARAMILITAIRES À L’ŒUVRE AU
CHIAPAS.
26 min. - Langues originales : espagnol, tzeltal & ch’ol.
Municipio autónomo « El Trabajo », Caracol V. Mexique, 2002.

Les habitants de la région de Roberto Barrios, près du site archéologique maya de Palenque, qu’ils soient zapatistes ou non sont victimes de multiples agressions et provocations. Ce film retrace plusieurs événements récents qui témoignent de la volonté de faire s’enliser les conflits et de pourrir les relations sociales au sein
des communautés paysannes. Insultes, destructions d’écoles communales,
impunité pour les paramilitaires et leurs dirigeants, règlements de
compte entre narcotraficants maquillés en exactions zapatistes, le quotidien ressemble à une guerre civile qui ne dit pas son nom. Le style des réalisateurs de ce film révèle la modernité de
la pensée de ces peuples : démonter le discours lénifiant des autorités en faisant tomber les masques des responsables.
On y entend certains chefs paramilitaires mais aussi des avocats, des défenseurs des droits humains, synthétiser la problématique de la « guerre de basse-intensité ».

LA RÉSISTANCE
20 min. 30 s. - Langue originale : espagnol.
Municipio autónomo « Francisco Gómez », Caracol III. Mexique, 2001.

Ce documentaire traite de la présence de l’armée fédérale mexicaine dans les communautés indiennes du Chiapas. Six brefs récits de la répression perpétrée par l’armée et la police mexicaines pour plonger notre regard dans la résistance d’hommes, de femmes et d’enfants qui
réclament depuis des années le retrait des troupes fédérales de leurs communautés.

Compilation 7

Il y a peu d’occasions d’identifier les liens entre le local et le global depuis le point de vue des communautés. Ces films nous donnent un panorama qui permet de comprendre pourquoi l’autonomie indigène pose un problème à l’avancée des plans de l’ordre néolibéral mondial.

LE SILENCE DES ZAPATISTES
12 min. 40 s. - Langue originale : espagnol.
Municipio autónomo « San Pedro de Michoacán ». Mexique, 2001.

Le 2 décembre 2000, au lendemain de l’entrée en fonction du nouveau
gouvernement mexicain de Vicente Fox, l’armée zapatiste (EZLN) rompt
un silence de plusieurs années et annonce sa décision d’aller à Mexico
pour exiger la ratification des Accords de San Andrés sur les droits et la culture indigènes. Le silence des zapatistes était la réponse à l’attitude belliqueuse et sournoise des autorités mexicaines. Ce film est un témoignage unique puisque tourné par les zapatistes qui nous présentent les diverses formes de résistances et de mobilisations pacifiques des communautés indigènes contre la présence militaire
sur leurs terres.

PAROLES ZAPATISTES CONTRE L’INJUSTICE
33 min. 40 s. - Langue originale : espagnol.
Mexique, 2002.

Ce film retrace une étape récente de la lutte des peuples indigènes du Mexique. À travers la mobilisation de la caravane pour la dignité de 2001 on perçoit la force d’un mouvement pour l’autonomie qui s’est fait national depuis quelques années. Les morceaux choisis dans ce film établissent les parallèles entre les paroles des discours zapatistes et la réalité vécue dans les communautés du Chiapas. Les témoignages des personnes encerclées par l’armée, harcelées et agressées par les paramilitaires sont les réponses concrètes que les autorités ont apportées aux revendications des mouvements indigènes. Une mise au point indispensable pour qui veut comprendre la portée des mobilisations récentes et à construire.

Compilation 8

Les femmes des communautés cherchent à faire la révolution à l’intérieur de la révolution. La recherche de l’égalité des genres dans les communautés zapatistes est, et ces vidéos nous montrent la lutte quotidienne pour s’approcher de ces idéaux. Dans ces productions vidéo, les femmes ont un rôle comme participantes et comme productrices.

COOPÉRATIVE DES FEMMES POUR LA DIGNITÉ
“Sociedad cooperativa Mujeres por la dignidad”
9 min. Caracol II. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2004.

Documentaire réalisé en majorité par des femmes tzeltales. Elles travaillent dans 17 villages répartis sur trois municipalités : San Andrés Sakamchen de los pobres, San Juan Chamula et Magdalena de la Paz. Elles parlent de leur expérience d’organisation pour travailler ensemble dans la dignité.

XULUM’CHON, TISSERANDES EN RÉSISTANCE
SUR LES HAUTES TERRES DU CHIAPAS.
15 min. 30 s. - Langue originale : tzotzil.
Municipio autónomo « San Juan de la Libertad », Caracol II. Mexique, 2002.

Comme pour le café et d’autres productions, certaines femmes ont décidé de s’organiser en coopératives autonomes des pouvoirs officiels. L’artisanat est à la fois la récupération de savoirs faire et une des armes pour continuer la résistance en tissant aussi des liens avec l’étranger.

LA VIE DE LA FEMME EN RÉSISTANCE
“La vida de la mujer en resistencia”
18 min. Caracol III. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2004.

Le 8 mars 1993 a été déclarée la « loi révolutionnaire des femmes ».
Depuis la situation et les conditions de vie de cette partie de la population est une préoccupation permanente. De nombreuses discussions posent la question de savoir si ces femmes traversent elles aussi un processus d’égalité et de libération. La Vie de
la femme en résistance
répond à ces questionnements au travers de la voix des femmes zapatistes elles-mêmes. Marqué par le quotidien et les espaces domestiques, ce film permet de savoir comment ont été renforcés les changements sociaux dans ces communautés. Les femmes des communautés en résistance nous donnent leur témoignage et posent les questions qu’il reste encore à résoudre.

Compilation 9

Le développement est un terme controversé, cette compilation réunis plusieurs exemples de ce que signifie le développement pour les communautés zapatistes. Les thèmes de la terre, l’eau et la production sont discutés au niveau mondial, et de leur résolution dépend la survie de l’humanité.
Les travaux collectifs font partie de la culture des communautés indiennes mais ils sont avant tout leur ultime moyen de survie aujourd’hui. Leurs armes pour combattre l’exclusion et l’oubli se nomment production d’aliments, éducation autonome, préservation culturelle et maintien de leur unité.

LA LUTTE POUR L’EAU
14 min. - Langues originales : tzeltal & espagnol.
Municipio autónomo « 17 de Noviembre », Caracol IV. Mexique, 2003.

Un grand nombre de communautés indiennes du Chiapas n’ont pas accès à l’eau potable. C’est le très sérieux sujet du film La Lutte pour l’eau qui nous montre les solutions communautaires mises en place par les zapatistes dans ce domaine. Avec le soutien et la formation apportés par des personnes solidaires, beaucoup de communautés
se construisent leurs propres systèmes d’eau potable. Des membres de ces communautés évoquent l’intégration de ces projets dans leur lutte pour l’autonomie. C’est aussi l’occasion d’évoquer les améliorations en matière sanitaire et de présenter les réflexions autour de la préservation des retenues d’eau. Ce film permet d’étendre la
dimension de cette forme de résistance active à celle, plus globale,
du refus des « mégaprojets » de développement comme celui du Plan Puebla Panama.

TRAVAUX COLLECTIFS EN RÉSISTANCE
17 min. - Langues originales : ch’ol, tzeltal & espagnol.
Municipio autónomo « El Trabajo », Caracol V. Mexique, 2000.

Travaux collectifs en résistance est un film produit par des indiens tzeltales de la région nord du Chiapas. Nous y découvrons de manière simple et claire ce que les communautés en rébellion
entendent par « autonomie » en la pratiquant au jour le jour. Les travaux collectifs font partie de la culture des communautés indiennes mais ils sont avant tout leur ultime moyen de survie
aujourd’hui. Leurs armes pour combattre l’exclusion et l’oubli se nomment production d’aliments, éducation autonome, préservation culturelle et maintien de leur unité.

LA TERRE EST À CEUX QUI LA TRAVAILLENT
“La tierra es de quien la trabaja”
15 min. Caracol V. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2004.

Ce film traite de la situation dans le village de Bolon Aja’aw, situé dans le nord de l’État du Chiapas en bordure des cascades d’Agua Azul. Le gouvernement fédéral a vendu la terre de Bolon Aja’aw à des compagnies privées afin que ces dernières construisent des centres d’écotourisme. Le film présente une rencontre entre les autorités zapatistes et les fonctionnaires gouvernementaux mexicains et offre un point de vue critique sur les conséquences réelles et pratiques du soit disant écotourisme.

Compilation 10

La construction de l’autonomie indigène est un défi au développement de l’humanité. Certaines théories sociales disent que l’histoire arrive à sa fin, les communautés indigènes du Chiapas disent le contraire. Ces deux films nous font voir le début d’une nouvelle étape dans la construction de l’utopie.

VIVA LA VIDA 1er JANVIER 2003,
LA PRISE DE SAN CRISTÓBAL DE LAS CASAS
10 min. - Langue originale : espagnol.
Promedios A.C., Indymedia Chiapas, Canoa. Mexique, 2003.

La prise militaire de San Cristóbal de Las Casas en 1994 est une date phare de la symbolique zapatiste. Neuf ans après, ils rappellent leur présence en reprenant possession de la ville pacifiquement pour y célébrer la nouvelle année et affirmer leur lutte pour la vie dans une ambiance festive. « 40 000 indigènes la machette levée » annonceront les journaux mexicains. Une épine dans la botte du président Fox qui ne cesse d’annoncer que la guerre au Chiapas est terminée.

CARACOLES, LES NOUVEAUX CHEMINS DE LA RÉSISTANCE
42 min. - Langue originale : espagnol.
Caracoles II, III, IV et V.
Mexique, 2003.

Depuis 1994, les peuples indiens zapatistes ont créé une trentaine de communes autonomes en rébellion qui couvrent plus de la moitié du territoire de l’État du Chiapas. Ces regroupements de communautés en résistance cherchent à résoudre les problèmes posés par leur volonté de s’autogouverner. Pour cela et pour construire un pont plus direct avec le monde, les communes autonomes annoncent la naissance des Caracoles. Une invitation est lancée pour célébrer cet heureux événement en territoire zapatiste les 8, 9 et 10 août 2003.
« Ils racontent qu’on utilisait le caracol pour rassembler la communauté, pour que la parole circule d’une personne à l’autre et que naisse l’accord... Le caracol était cet instrument qui fait que l’oreille entende la parole même la plus lointaine. »

Sous-commandant insurgé Marcos.

Compilation 13

Filmé et monté en coordination par les promoteurs de communication de quatre des cinq caracoles, ce film marque un pas dans la réussite de la démarche collective.

UN LONG TRAIN QUI S’APPELLE L’AUTRE CAMPAGNE
39 min. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2006.

« Écouter la parole » est la volonté première de cette caravane qui traverse les États du Mexique. « Prêté » par les zapatistes, le sous-délégué Zéro alias le sous-commandant Marcos va parcourir le Mexique à la rencontre de ceux qui luttent « en bas à gauche ». Pour mieux comprendre ces événements politiques majeurs dans l’histoire du pays, les communautés "bases d’appui" nous livrent à travers ce film une sélection des discussions préparatoires, et de la traversée du Chiapas.

Compilation 17

L’éducation et la santé sont deux domaines de travail fondamentaux pour les communautés zapatistes du Chiapas. Dans ces vidéos, réalisées dans la zone Tzotz Choj du Caracol de Morelia, les villages joignent leurs efforts pour aller vers l’autonomie en rendant santé et culture accessibles à tous.

VERS UNE NOUVELLE SANTÉ
42 min. Caracol IV. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2007.

L’isolement des communautés, la discrimination en ce qui concerne soins médicaux et programmes de planification familiale, entre autres, ont généré de la méfiance de la part de bien des indigènes face à la manière dont l’État mexicain souhaite résoudre les problèmes de santé publique. Dans ce film, les promoteurs de santé autonomes travaillent pour la santé publique, récupérant les connaissances de leurs ancêtres et apprenant les techniques de diagnostic et de traitements allopathiques.

UN ALPHABET POUR NOS PAROLES
13 min. Caracol IV. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2005.

Dans les villages zapatistes, l’éducation s’est construite de manière collective et indépendante des institutions officielles en tâchant de répondre mieux aux besoins communautaires. Un manuel scolaire élaboré en langues indigènes est le produit de cette organisation.

ART EN RÉBELLION
25 min. Caracol IV. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2007.

Dans ce dernier film, les cameramen zapatistes filment la réalisation d’une peinture murale communautaire. Jeunes peintres muralistes et autorités autonomes partagent l’expérience de ce travail collectif et nous racontent l’importance et la signification des peintures murales dans les communautés rebelles.

VIDEOGRAFIA ZAPATISTA :

DVD 90 minutes Subtitulos : español, français, english, italiano, deutsch

Proyecto de Medios (1998) - Tierra Sagrada (2000) - El silencio de los
Zapatistas (2001) - La vida de la mujer en resistencia (2005) - La Tierra
es de Quien la Trabaja (2004). EXTRAS : La otra comunicacion (2009 /
promedios) - Bitácora del audiovisual zapatista (2010 / promedios).

La historia raramente es dicha por aquellos que la viven y la hacen.
Promotores de comunicación realizaron estos 5 documentales en un ejercicio
de video colectivo en los que participan los municipios autónomos rebeldes
zapatistas del EZLN. 1998 - 2010 Chiapas, México.

L’histoire est rarement racontée par ceux-là mêmes qui la vivent et la
font. Ces cinq films sont réalisés par des promoteurs de communication au
sein d’une pratique vidéo collective engageant les communes autonomes
bases d’appui de l’EZLN. 1998 - 2010 Chiapas, Mexique.

Nouveau film disponible pour projection (participation libre à partir de 20 euros)

ÇA VEUT DIRE QU’ON NE PASSERA PAS ?
13 min. Caracol V. Audiovisuales de los Caracoles. Mexique, 2006.

Alors que la répression multiplie morts et prisonniers à Atenco et Oaxaca, une vision des barrages routiers menés en solidarité par les zapatistes de la zone Nord du Chiapas. Ces actions sont l’occasion d’un dialogue, plus ou moins ouvert avec les chauffeurs et les usagers de la route.

PRODUCTIONS PROMEDIOS ET COPRODUCTIONS

Compilation 11

Bien que le Guerrero partage avec le Chiapas et bien d’autres États du Mexique une histoire de marginalisation et de misère, les problèmes de cet État sont peu connus. Ces deux films permettent de faire connaître la lutte des habitants pour changer leurs conditions de vie par leurs propres forces.

QUAND LA JUSTICE SE FAIT PEUPLE
26 min. - Langue originale : espagnol.
Promedios A.C. et Coordination régionale des autorités communautaires de la Costa Chica et de la Montaña du Guerrero.
Mexique, 2002.

Film documentaire réalisé en collaboration avec la Coordination régionale des autorités communautaires de la Costa Chica et de la Montaña de l’État du Guerrero raconte les efforts que font les communautés de ces régions pour lutter contre la violence qui y sévit. La violence est rarement un phénomène « gratuit ». L’objectif de ce documentaire est d’apporter des preuves de la complicité des autorités de l’État dans l’existence d’une délinquance organisée.
Ces communautés ont ainsi décidé de mettre en place une police communautaire qui soit l’instance de justice des communautés de la région.

DÉFENDRE LES FORÊTS, LA LUTTE DES PAYSANS ÉCOLOGISTES DU
GUERRERO
18 min. - Langue originale : espagnol.
Promedios A.C. et Organisations des paysans écologistes des montagnes du Petatlán et Coyuca de Catalán.
Mexique, 2000.

Au Sud du Mexique, dans l’État du Guerrero, la déforestation de certaines montagnes a commencé dans les années 1950. Vingt ans plus tard, sous le gouverneur Rubén F. Figueroa, elle s’est accélérée. Mais avec la coupe des arbres sont aussi arrivés les militaires et la répression sanglante dans les communautés paysannes du Guerrero. En 1994, la déforestation culmine avec l’entreprise multinationale Boise Cascade. Elle laisse un désert en lieu et place des milliers d’hectares de forêts : sources asséchées, sols appauvris et disparition de nombreuses espèces de la faune et la flore. Ce film raconte les luttes depuis 1998 pour stopper l’exploitation forestière.

Compilation 12

Il y a différentes réponses aux problèmes de pauvreté et de marginalisation. Ces deux films nous exposent deux façons différentes de se confronter à une même situation. L’une est violente et armée, l’autre repose sur la construction d’espaces d’entente et d’unité.

REGARD À L’INTÉRIEUR : LA MILITARISATION AU GUERRERO
« Mirada hacia dentro »
35 min. - Langues originales : espagnol, tlapaneco
et amuzgo.
Promedios, CDH de la Montaña Tlachinollan. Mexique, 2005.

Inés et Valentina, deux femmes indigènes de la région la Montaña
de Guerrero ont étés violées par des membres de l’armée fédérale Mexicaine. L’organisation des peuples indigènes Me Phaa (OIPM) partage cette histoire qui est en réalité l’histoire de nombreuses communautés indigènes du Guerrero. Ce documentaire présente les facteurs économiques politiques et sociaux qui conduisent à ces viols. Il aborde aussi les effets déstabilisants de la présence militaire dans les communautés indigènes.

RADIO ÑOMNDAA
10 min. - Langues originales : espagnol & amuzga.
Promedios. Mexique, 2005.

La parole de l’eau, première station radio à émettre en langue amuzga et à satisfaire les besoins de communication du municipio autonome. Cette radio couvre la quasi totalité du territoire occupé par le peuple Amuzgo et est aussi écoutée dans plusieurs communautés Mixte, métisses et noires de la Costa Chica du Guerrero et d’Oaxaca. Son existence renforce l’autonomie des peuples indigènes de la région ainsi que leur identité et leur culture.

PAROLES INDIGÈNES DU NORD-OUEST

Compilation 14

L’État du Sonora est réputé pour ses déserts grandioses et son histoire de révoltes indigènes dont le peuple Yaqui est l’exemple le plus connu. Aujourd’hui il semble un champ clos d’affrontements entre narcotrafiquants ou une zone franche pour les industries. Pourtant il existe de nombreux peuples originels en butte aux agressions de l’État, de l’industrie ou des propriétaires fonciers. Voici quelques-unes de leurs paroles au passage de l’Autre Campagne et du Congrès national indigène.

LA VOIE MAYO.
30 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2006.

Le peuple Mayo à la rencontre de l’Autre Campagne. Une occasion d’analyser la dépossession des terres aggravée par la réforme constitutionnelle et l’émigration vers les États-Unis par manque d’opportunités économiques et politiques.

L’ASSEMBLÉE YAQUI.
20 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2006.

Le 24 octobre 2006, le sous-commandant Marcos et une délégation du Congrès national indigène (CNI) sont accueillis par les autorités traditionelles Yaqui, à Vicam, Sonora. Le motif de la visite : la participation du peuple Yaqui au sein du CNI et de l’Autre Campagne. Pendant que la danse du Cerf nous rappelle que les Yaquis conservent bien vivante leur culture, leurs autorités mûrissent leur décision de rejoindre ou non le mouvement indigène national et l’Autre Campagne.

DÉCHARGE DE DÉCHETS TOXIQUES EN TERRITOIRE PÁPAGO.
17 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2006.

Les Papagos - également appelés O’odhams - sont un peuple apparenté aux Navajos. Comme leurs cousins du nord, leur terre doit être transformée en décharge. Ils recherchent des alliances pour s’opposer à ces projets de mort et continuer à vivre de leur désert.

ÎLE DU REQUIN, NOTRE CŒUR.
20 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2006.

On les nomme Seris, ils s’appellent Comca’acs. Ils ont manqué d’être exterminés plusieurs fois dans l’histoire. Aujourd’hui, on veut construire un complexe touristique marin sur leurs terrains. Comme ils résistent, ils sont en butte aux attaques de la police et de l’armée. Mais les Comca’acs n’abandonnent pas la lutte.

Compilation 15

La Basse-Californie n’est pas partagée entre un paradis touristique au sud et des champs de cultures intensives au nord. Elle est aussi le territoire d’Indigènes qui tentent de ne pas être rayés de la carte.

DEPUIS SAN JOSÉ DE LA ZORRA, NORD-OUEST DU MEXIQUE.
16 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2006.

Les Kumiais sont cernés par des gros propriétaires qui grignotent peu à peu leur territoire. Évidemment ces pilleurs peuvent compter sur les organismes officiels censés protéger les peuples indigènes. Une rencontre avec les délégués du CNI et de l’Autre Campagne et l’appel qui s’ensuit.

CUCAPAS ET KILIWAS, 9 000 ANS APRÈS.
58 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2006.

Si les mots ont encore un sens, il s’agit bien ici d’ethnocide. Cucapaset Kiliwas sont deux petits peuples qui doivent affronter l’interdiction d’exercer leur moyen d’existence et de survie (en l’occurrence, la pêche), l’occupation militaire, l’invasion touristique et l’acculturation de la part de missionnaires évangélistes. Une lutte pour ne pas mourir.

Compilation 16

« Ce sont des foyers de résistance qui n’apparaissent ni dans l’histoire officielle, ni dans les médias et qui doivent être connus dans le pays car ils tracent pour nous tous une voie à suivre : la voie d’une nation. »
SCI Marcos, mars 2006.

DANS LE PORT DE SAN BLAS
32 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2007.

« Le port de San Blas » se trouve sur la côte Pacifique du Nayarit. Les pêcheurs affrontent la construction d’un immense projet touristique, l’escale nautique, qui prétend les marginaliser dans leur propre ville au nom du sacro-saint progrès.

LA YERBABUENA, COMMUNAUTÉ EN RÉSISTANCE
39 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2007.

À « La Yerbabuena, communauté en résistance », c’est au pied d’un volcan en activité, dans l’État de Colima, qu’un groupe de familles défie le gouvernement et de gros investisseurs qui veulent s’emparer de leurs terres.

ILS DISAIENT QU’ON SORTIRAIT DE LA PAUVRETÉ
36 min. / Promedios & Terra Nostra / Mexique, 2007.

Nayarit, Nord du Mexique.
On vient d’achever la construction du barrage hydroélectrique d’El Cajon. Les eaux de retenue montent. En quelques jours c’est un village entier qui se retrouve noyé. On l’appelait El Ciruelo. Son église, ses morts, ses champs, ses maisons sont submergés. Le gouvernement leur avait promis une vie meilleure grâce aux retombées du barrage et a fait construire des maisons neuves, sans terres pour aller avec. Les habitants nous racontent l’histoire d’une escroquerie, comment on a dépossédé une communauté de son avenir.

Dans chaque région, on organise la résistance à des projets imposés d’en haut et qui tous menacent tant un mode de vie que l’avenir. Là, comme dans tous les recoins du pays, les raisons d’être de l’Autre Campagne sont chaque jour plus cruciales : comment renforcer ces foyers de résistance ? Comment unir ces luttes locales pour constituer un front commun ? Comment passer de la résistance à l’offensive ?

Distribution Promedios France

Le Crime de Zacarias Barrientos

Un film de Ludovic Bonleux
2007 - France - 52 minutes - Digital vidéo

En novembre 2003 le corps sans vie de Zacarias Barrientos a été retrouvé,
criblé de balles, près de la ville d’Atoyac, dans l’État mexicain du
Guerrero. Un mois plus tard, cinq personnes furent arrêtées et rapidement
condamnées pour homicide. Aujourd’hui, elles continuent de clamer leur
innocence.

Qui était Zacarias Barrientos ? Pourquoi tant de gens voulaient sa mort ?
Quel a été son rôle pendant la Guerre Sale des années 70 quand l’armée
fédérale a décidé d’en finir avec la guérilla de Lucio Cabañas ? Quel est
ce secret qu’il a emmené avec lui dans sa tombe ?

Eau, notre vie, notre espoir
60 minutes / Promedios et Ciepac / Mexique 2006.

La privatisation de l’eau, que ce soit celle des sources, de sa
distribution ou de sa commercialisation se mène, dans le Monde entier,
sous le contrôle de l’OMC, de la Banque mondiale, du FMI et de divers
autres établissements bancaires et du Traité dit de Libre Commerce. Cette
privatisation implique également celle des grands barrages et de l’énergie
électrique qu’ils génèrent.

L’ambition des entreprises multinationales, aidées inconditionnellement
par les politiques locaux a généré des mécanismes de coercition afin de
s’approprier cet indispensable liquide. Cette attitude fait prévoir le
problème de l’eau comme une des causes des guerres à venir.

Industries et gouvernements se sont emparés de plus de 60 % des grands
fleuves du Monde et en veulent toujours plus... Ce sont les entreprises de
sodas, de boissons, d’énergie électrique, entre autres, qui veulent
s’emparer de tout. Pourtant, avec la prise de conscience de la société,
diverses résistances se sont faites jour contre l’appropriation de l’eau
par quelques-uns. Surtout, il y a des recherches d’alternatives afin que
l’eau constitue un droit humain.

Compilation Atenco

État de Mexico, banlieue de la capitale, 2001. Une communauté à la fois urbaine et paysanne fait échouer un des plus gros projets économiques impulsé sous la présidence de Vicente Fox : un aéroport entouré de couloirs industriels ou routiers les privant de leur terre. Comment la lutte a changé toute l’existence d’un groupe humain.
En 2006, l’État mène une sanglante revanche. Il s’agit ici de démonter le lynchage médiatique accompagnant cette répression ainsi que la version officielle admettant quelques bavures isolées de la part des forces de l’ordre. Une stratégie de terreur destinée à frapper une partie de la population afin de paralyser l’ensemble du pays.

¡TIERRAS SI, AVIONES NO ! SUIVI DE LA RÉVOLTE DES MACHETTES
30 min. et 30 min. / Gringoyo Productions / Mexique, 2002.

Octobre 2001 : dans le cadre d’un projet économique mégalomane (le Plan Puebla Panama) le tout nouveaugouvernement mexicain annonce la création d’un aéroport qui desservira tout le centre du pays,
sur les terres de communales de San Salvador Atenco. Les paysans d’Atenco, comprenant que cet aéroport signifie non seulement l’expropriation de leurs terres mais aussi leur disparition comme communauté vont s’opposer à cette entreprise. Confrontés au pouvoir de l’État et de la finance, ils vont passer du désespoir à la résistance puis à l’autonomie avant de gagner cette lutte non sans en payer le prix du sang. Ceci est la chronique de leur combat.

ROMPER EL CERCO
47 min. / Canal seis de julio et Promedios / Mexique, 2006.

Cinq ans plus tard, en pleine campagne électorale présidentielle, l’État se venge des paysans d’Atenco en déclenchant une série de provocations qui aboutiront à une répression sauvage dans une ambiance
de lynchage médiatique et de quadrillage militaire. Ce documentaire dénonce la façon d’opérer des mass médias officiels, responsables de la création d’un climat de peur, ainsi que les atteintes aux droits
humains commises, sur ordre, par les forces de police contre la population augurant une série d’actions répressives au Mexique.

Compilation Mal de Ojo TV (Oaxaca 2006)

Mal de Ojo TV est une initiative de production et de diffusion de matériels audiovisuels surgie dans le contexte du mouvement social des peuples de Oaxaca. Ce collectif de communication indépendante ne poursuit aucun but lucratif et ne reçoit aucune consigne.

SUR LA LUTTE
8 min. / Mal de Ojo TV / Mexique, 2006.

Du mois de juin au mois de novembre 2006, la ville de Oaxaca a connu une forme de gouvernance basée sur la participation de tous au sein de l’Assemblé populaire des peuples de Oaxaca. Ce film donne des précisions sur la lutte de ce peuple, ainsi que sur les formes d’organisation particulières qui y ont été mises en pratique.

LORS DU BICENTENAIRE DE JUÁREZ, CELA SE PASSE À OAXACA
8 min. / Mal de Ojo TV / Mexique, 2006.

Dès le mois d’octobre 2006, les forces de la Police fédérale préventive entrent dans la ville de Oaxaca pour mettre fin à l’expérience d’autogestion populaire. Les policiers appuyés par la marine nationale et les mercenaires à la solde du gouverneur de l’État mettront un mois à se rendre maîtres de la ville. Ce film témoigne de la brutalité avec laquelle les manifestations contre cette invasion furent réprimées.

LA VICTOIRE DE LA TOUSSAINT
12 min. / Mal de Ojo TV / Mexique, 2006.

Le 2 novembre, jour de la fête des morts, les forces fédérales tentent en vain de reprendre le contrôle de la radio universitaire de Oaxaca. Sur leur chemin, ils ont rencontré des milliers d’habitants prêts à défendre leur radio.

MORENA
22 min. / Mal de Ojo TV / Mexique, 2007.

Les médias furent au centre de la lutte pour le pouvoir lors du conflit dans l’État de Oaxaca. Ce film rend compte de l’expérience de télévision populaire qui a fait suite à la prise de possession des installation de Canal 9 par le comité des femmes.

LE CAUCHEMAR BLEU
20 min. / Mal de Ojo TV / Mexique, 2007.

Suite à la répression particulièrement féroce de la manifestation populaire du 25 novembre, les forces fédérales ont emprisonné plus de 200 personnes. Ce film regroupe des témoignages de personnes détenues ce jour-là.

Mal de Ojo tv 2
Compromiso cumplido

PROMESSE TENUE

Ce documentaire dénonce les violations
des droits de l’homme commises par
le gouvernement d’Ulises Ruiz Ortiz
pendant les mobilisations qui agitèrent
Oaxaca en 2006. En relatant six cas, ce film met à jour la stratégie de terrorisme
d’État qui s’est installée à Oaxaca.

UN PEU DE VÉRITÉ

La suite logique de la coopération avec Mal de Ojo Tv, est une collaboration avec Corrugated Films, déja connu pour le film Granito de Arena.

État de Oaxaca, Mexique, été 2006. Suite à la violente répression d’une grève des enseignants, la population descend dans les rues et force le gouverneur à quitter la capitale. La ville sera dirigée pendant près de 6 mois par une assemblée populaire constituée pour l’occasion. Des expériences similaires voient le jour à travers tout l’État. Certains comparent cette révolte à la commune de Paris, d’autres la nomme la première révolution d’Amérique latine du XXe siècle.

L’histoire de ce mouvement est surtout marquée par l’utilisation que la population fit des médias. Ce film revient sur cet aspect particulier qui vit des dizaines de milliers de travailleurs, d’indigènes, de femmes au foyers et d’étudiants prendre 14 stations de radio et une chaine de télé, et les utiliser pour s’organiser et défendre leurs luttes sociales, culturelles et économiques.

COMMANDES DE DVD

Compilation 03 :
"Ateliers vidéo" + "Le Guérisseur" + "Chants de la terre"

Compilation 04 :
"La Terre sacrée" +
"Éducation en résistance" +
"Femmes unies"

Compilation 05 :
"Le Potager
de Zapata" + "Mut Vitz, l’effort indigène coopératif"

Compilation 06 :
"La Résistance" +
"La Guerre de la peur : les paramilitaires à l’œuvre au Chiapas"

Compilation 07 :
"Le Silence des
Zapatistes" + "Paroles zapatistes
contre l’injustice"

Compilation 08 :
"La Vie de la femme
en résistance" + "Xulum’chon, tisserandes en résistance
sur les hautes terres du Chiapas" + "Coopérative
des femmes pour la dignité"

Compilation 09 :
"La Lutte pour l’eau"
+ "Travaux collectifs en résistance" + "La Terre est à
ceux qui la travaillent"

Compilation 10 :
"Viva la Vida, 1er janvier 2003 à San Cristóbal de las Casas" + "Caracoles, les nouveaux chemins de la résistance"

Compilation 11 :
"Défendre les forêts, la lutte des paysans écologistes du Guerrero"
+ "Quand la justice se fait peuple"

Compilation 12 :
"Regard à l’intérieur : militarisation au Guerrero"
+ "Radio Ñomndaa"

Compilation 13 :
"Un Long train qui
s’appelle l’Autre Campagne (Réunions
préparatoires et plénière)"

Compilation 14 :
"Les Indiens du Nord-Ouest du Mexique I"

Compilation 15 :
"Les Indiens du Nord-Ouest du Mexique II"

Compilation 16 :
"Les Indiens du Nord-Ouest du Mexique III"

Compilation 17 :
"Art en rébellion" + "Vers une nouvelle santé" + "Un Alphabet pour nos paroles"

Compilation Atenco : "¡Tierras si, aviones no !" suivi de "La révolte des machettes" + "Romper el cerco"

Compilation Mal de Ojo TV (Oaxaca 2006) :
Sur la lutte + Lors du bicentenaire de Juárez + La Victoire de la Toussaint + Morena + Le Cauchemar bleu

Corrugated Films : Un peu de vérité

Le Crime de Zacarias Barrientos

Eau, notre vie, notre espoir

Videografia zapatista : "Proyecto de Medios" (1998) + "Tierra Sagrada" (2000) + "El silencio de los
Zapatistas" (2001) + "La vida de la mujer en resistencia" (2005) + "La Tierra
es de Quien la Trabaja" (2004) + EXTRAS : "La otra comunicacion" (2009 /
promedios) + "Bitácora del audiovisual zapatista" (2010 / promedios).

Les compilations sont vendues 18 euros frais de port compris pour les particuliers, et 60 euros pour les collectivités et les projections non-commerciales. Chèque à l’ordre de Promedios France, à envoyer à :

PROMEDIOS France
5, rue Bellegarde
31000 TOULOUSE

PROMEDIOS France
Distribution et festivals
promedios.fr(a)gmail.com

PROMEDIOS Chiapas
info(a)promediosmexico.org

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PROMEDIOS France
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Le Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte vend ces DVD lors de ses permanences et sur ses tables de presse au prix de 15 euros la compilation.