(...) Aujourd’hui, nous avons assisté aux funérailles de Teresa à Yosuyuxi. Sa mère et son père ont parlé longuement avec elle, et lui ont expliqué en langue triqui un message dont ils lui demandaient d’être porteuse. Avant de fermer définitivement le cercueil, ils ont mis entre ses mains jointes sur sa poitrine le même message, écrit. Il y avait dessus les noms des assassins.
- Pour qui est ce message que Teresa a entre les mains ? ai-je demandé ému à un compañero triqui qui était à côté de moi. Pour Dieu ?
- Pour Dieu ou pour celui qui se trouvera là.
C’est ça, le Mexique.
Zone triqui, à 23 h 57 du lundi 18 octobre 2010.