L’agression subie par les membres de la caravane humanitaire d’observation civile et par VOCAL, qui en tant qu’espace autonome faisait partie de la caravane d’observation des droits humains et de soutien au processus de lutte de la Commune autonome de San Juan Copala, au cours de laquelle des participants au mouvement social d’Oaxaca, des observateurs internationaux et des journalistes ont été brutalement pris en embuscade le 27 avril 2010 par des paramilitaires du PRI-Ubisort, ne doit pas rester impunie.
L’assassinat de deux des membres de la caravane, Jyri Antero Jaakkola et Alberta Cariño Trujillo, s’ajoute aux 17 personnes assassinées par les paramilitaires, rien qu’entre novembre 2009 et fin avril 2010. À l’état de siège dans lequel demeure San Juan Copala, sans eau potable, sans courant électrique, sans libre accès à la communauté, sans que les barrages imposés par la voie des armes permettent l’entrée de vivres, avec le harcèlement et l’agression constante des balles des paramilitaires, s’ajoute la complicité du gouvernement. (...)